Une hernie discale survient lorsque la couche dure d’un disque intervertébral se déchire ou se rompt. La partie interne, molle et gélatineuse, du disque peut sortir de sa capsule : c’est la hernie.
Lorsqu’une hernie discale entraîne une douleur, l’intensité de cette dernière est variable, de légère à invalidante. Cependant vous pouvez avoir une hernie discale et ne pas avoir de douleur : l’intensité de la lésion ne signe donc pas l’intensité de la douleur.
Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l’effort ou le fait de se pencher en avant. La douleur peut également s’accompagner d’irradiations dans les jambes : ce sont des douleurs sciatique et/ou crurales. Elle peut également irradier au niveau des parties génitales et des fesses : c’est une douleur pudendale.
Afin de poser le diagnostic votre médecin va vous prescrire des imageries médicales (radiographie, scanner, IRM).
Les hernies discales se situent principalement au niveau des articulations cervicales (C7-T1) et surtout au niveau lombaire (T12-L1, L3-L4, L5-S1).
Les facteurs de risque sont :
- L’âge.
- Le genre masculin.
- Le surpoids et l’obésité.
- Le port de charge inadapté.
- Les chutes.
Prise en charge
La première étape est de soulager la douleur avec :
- Application de froid ou chaud.
- Dormir dans une position confortable et sur un matelas moyennement ferme (coussins sous les genoux).
- Prise d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (voir avec votre médecin).
- Injection épidurale de corticoïdes.
Lorsque la douleur diminue, des séances de kinésithérapie et des exercices à domicile permettent d’améliorer la posture et de renforcer les muscles dorsaux, réduisant ainsi les mouvements de la colonne vertébrale qui irritent ou compriment davantage la racine nerveuse.
Si une hernie discale entraine une sciatique persistante ou chronique, une faiblesse, une perte de sensibilité ou de contrôle de la vessie et des intestins (syndrome de la queue de cheval), une ablation chirurgicale de la partie saillante du disque (discectomie) et, dans certains cas, d’une partie de la vertèbre (laminectomie lombaire) peuvent être nécessaires.
Une anesthésie générale et une hospitalisation de 2-3 jours seront nécessaires.
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